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  • David Tomas, Untitled (Study for Live Rightly, Die, Die...) (2012), Marché Bonsecours

    David Tomas, Untitled (Study for Live Rightly, Die, Die…) (2012). Marché Bonsecours

  • Live rightly, die, die… (2012). Vue de l’exposition

    Live rightly, die, die… (2012). Vue de l’exposition

  • Live rightly, die, die… (2012). Vue de l’exposition

    Live rightly, die, die… (2012). Vue de l’exposition

  • Live rightly, die, die… (2012). Vue de l’exposition

    Live rightly, die, die… (2012). Vue de l’exposition

  • Live rightly, die, die… (2012). Vue de l’exposition

    Live rightly, die, die… (2012). Vue de l’exposition

  • Live rightly, die, die… (2012). Vue de l’exposition

    Live rightly, die, die… (2012). Vue de l’exposition


Live rightly, die, die...


VOLET 1 : TOURISME

Une exposition de David Tomas réunissant des œuvres, des artéfacts et des documents de Bas Jan Ader, Francis Alÿs, Lothar Baumgarten, Pavel Braila, Marcel Broodthaers, Stanley Brouwn, Chris Burden, André Cadere, Tim Clark, Willem de Rooij, Guy Debord, la Documenta 11, Jan Dibbets, e-flux, Leon Golub, Richard Hamilton, Jamelie Hassan, Allan Kaprow, Bouchra Khalili, John Latham, George Maciunas, Vincent Meessen, la NASA, Irving Penn et Robert Smithson.

L’exposition se poursuit avec deux œuvres monumentales créées par David Tomas situées sur la façade latérale du Café Cherrier, coin St-Denis, et sur la façade du Marché Bonsecours.

Premier volet du 1er au 25 mars 2012 | Second volet du 29 mars au 29 avril 2012
Vernissage du volet 1 le jeudi 1er mars à 18 h

Vernissage du volet 2 le jeudi 29 mars à 18 h
Lancement de la publication le jeudi 26 avril à 18 h

Salle Norman-McLaren de la Cinémathèque québécoise
Mardi : midi à 18 h
Mercredi au samedi : midi à 20 h
Dimanche : 16 h à 20 h

Au cours des vingt dernières années, la circulation transnationale de l’information culturelle a connu une augmentation notable. Cette activité a vu le jour parallèlement à l’apparition des modèles néolibéraux de commerce mondial et à la création de systèmes d’échanges économiques et culturels interreliés. Cette circulation et ses rapports possibles avec les structures économiques et culturelles de la mondialisation soulèvent des questions fondamentales au sujet des modèles sur lesquels se fondent ces activités artistiques et sur le statut de l’information dès que celle-ci est présentée dans de nouveaux lieux culturels. Les artistes prennent-ils maintenant part à une nouvelle forme professionnalisée de tourisme artistique et d’ethnographie amateur ? Et quels sont les liens entre tourisme, cueillette et réception de l’information et l’exotique en art contemporain ?

Live rightly, die, die… traite du phénomène contemporain du tourisme artistique et de l’exotique par la présentation d’œuvres visuelles. Cependant, au lieu de simplement illustrer ou documenter les tendances actuelles pouvant être associées au tourisme et à l’exotique en art contemporain, Live rightly, die, die… tente d’aborder la question du tourisme et de l’exotique à l’intérieur d’un cadre de référence historique excentré, mettant en lumière leurs ambiguïtés spatiotemporelles, de même que leurs tensions et leurs possibilités. C’est à travers ces ambiguïtés et ces tensions que l’exposition soulève aussi la possibilité qu’il existe encore des endroits inconnus, des langues obscures, des rencontres singulières, des espaces dangereux et instables ainsi que des échanges particuliers.

Les œuvres sélectionnées pour Live rightly, die, die… ont été initialement retenues en fonction de leur résonance avec les notions préliminaires et intuitives de tourisme et d’exotique. Heart of Darkness (Au cœur des ténèbres) de Joseph Conrad et deux documents photographiques — une reproduction anonyme datant du 19e siècle d’un feuillet du 18e siècle faisant la promotion d’un trajet en diligence entre Londres et York et le plus ancien document photographique connu de la méthode d’exécution chinoise Lingchi — ont servi de filtres et de circuits pour faire ressortir ces notions et soulever des questions précises sur les liens pouvant exister entre les médias, le sujet, le voyage et l’exotique.

Au cours des dernières années, un portail d’information s’est démarqué dans l’économie de l’information du monde de l’art : e-flux. Ce réseau de diffusion sert de principale source d’informations des arts en ce qui a trait aux expositions et aux publications. Des bulletins e-flux remplacent les traditionnels cartels dans Live rightly, die, die… afin d’aborder et d’explorer certaines des formes actuelles du tourisme de l’information, où les concepts du touriste et de l’exotique revêtent une forme plus dématérialisée et où un lieu inconnu, une langue, une rencontre singulière, un espace instable et un échange particulier peuvent emprunter une forme différente, mais non moins dangereuse.

David Tomas
Traduction : Francine Delorme

Consultez la carte des participants à la Documenta XI


David Tomas est un artiste, anthropologue et théoricien dont l’œuvre interdisciplinaire explore les cultures et transcultures de la science, de la technologie et de leurs systèmes d’imagerie. Il est l’auteur de plusieurs ouvrages dont Beyond the Image Machine: A History of Vision Technologies (Continuum, 2004), A Blinding Flash of Light: Photography Between Disciplines and Media (Éditions Dazibao, 2004), DUCTION, rédigé avec Michèle Thériault (Éditions Carapace, 2001) et Transcultural Space and Transcultural Beings (Westview Press, 1996). Son dernier ouvrage est Escape Velocity: Alternative Instruction Prototype for Playing the Knowledge Game (Wedge Publication, 2012). Il enseigne à l’École des arts visuels et médiatiques de l’UQÀM.

Dazibao et David Tomas remercient les artistes ainsi que Éli et Abel Breton-Choinière, Cassandre, Marc-Antoine et Gabriel Coulombe, Sophie Bélair Clément, Brian Bentley, Jacques Boisseau (Café Cherrier), le Centre canadien d’architecture, Claude Pronovost (Marché Bonsecours), Corina Steiner, Joanne Véronneau, la Cinémathèque québécoise et tous ceux qui ont généreusement apporté leur aide à ce projet ainsi que ses membres pour leur soutien. Dazibao reçoit l’appui financier du Conseil des Arts du Canada, du Conseil des arts et des lettres du Québec et du Conseil des arts de Montréal. Dazibao est membre du RCAAQ.




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