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  • © Philippe Hamelin, Image tirée d'une monobande en devenir, 2006-2012

    © Philippe Hamelin, Image tirée d’une monobande en devenir, 2006-2012

  • © Julie Tremble, Les Artifices, 2011

    © Julie Tremble, Les Artifices, 2011


La Fontaine et la chute


Philippe Hamelin & Julie Tremble (Montréal)


17 mai au 9 juin 2012

Projection-vernissage le 17 mai à 18 h, en présence des artistes

L’exposition est présentée du 17 mai au 9 juin 2012
Du mardi au samedi de midi à 17 h
Ouvert le dimanche 27 mai à l’occasion de la Journée des musées montréalais

Salle Fernand-Seguin de la Cinémathèque québécoise
Le programme est présenté en boucle et dure 70 minutes

Fascinés par l’émotion et le pixel (entre lesquels s’établit un lien quasi sémantique, le pixel étant la plus petite surface homogène constitutive d’une image enregistrée par un système informatique et pouvant être transmise), Philippe Hamelin et Julie Tremble dépeignent à travers leurs œuvres des états émotifs exacerbés dans une surabondance d’effets visuels, où le naturel, se jouant des paradoxes, jaillit de constructions artificielles.

À l’invitation de Dazibao, ils ont conçu en tandem, à partir de leurs plus récentes œuvres respectives, l’exposition La Fontaine et la chute. Fictions expérimentales, animations numériques, images de synthèse, ces vidéos cherchent à dire des états – folie, peur, désir, solitude, perte – comme autant de genèses et de fins du monde, d’explosions et d’extinctions. Le lien est complexe entre le synthétique et le sensible, entre l’œuvre et celui qui la regarde. Tous ces dispositifs, malgré leurs jubilatoires débordements, mettent crûment en évidence absences, vides et trous.

La boucle, au-delà du format de diffusion commode pour une exposition présentée en salle de projection, se révèle un intense accélérateur de particules vidéographiques, propices aux chocs, fissions et jaillissements. Ainsi les œuvres se succèdent et se touchent, sans génériques pour composer un programme d’environ une heure. S’accommodant de l’arrivée ou du départ des spectateurs, chaque vidéo fait office de point d’entrée et de point de sortie. Enchâssées dans la séquence établie pour elles, les œuvres agissent les unes vis-à-vis des autres comme propositions principales et comme digressions, signes de ponctuation ou marqueurs de relation.

En amont du programme, Satellite jurassique, présentée sur l’écran de l’agora dans le hall d’accueil de la Cinémathèque québécoise, a été coréalisée par les artistes. Big bang préhistorico-futuriste, cette annexe spatio-temporelle introduit (ou conclut) le programme, selon le déambulement du spectateur, tel un vortex qui vous plonge ou vous fait jaillir de La Fontaine et la chute.

Par ici pour la bande-annonce. Bon visionnement!


Philippe Hamelin s’intéresse à ce qui lie effets spéciaux et affects. À travers le montage vidéographique ou spatial, il tente de créer des agencements poétiques entre l’humain et les médiums technologiques, tout en mettant en question les relations que l’on développe avec et à travers la technologie. Ses œuvres ont été présentées en galerie de même que dans de nombreux festivals, au Canada et à l’étranger. Il détient une maîtrise en Beaux-arts de l’Université Concordia et poursuit des études en musique numérique à l’Université de Montréal.

Nourri par le cinéma, les arts visuels, la littérature et la philosophie, le travail vidéographique de Julie Tremble explore la matérialité des émotions et la narrativité des éléments naturels. Elle détient une maîtrise en études cinématographiques de l’Université de Montréal et ses œuvres ont été présentées en galerie, de même que dans différents festivals à travers le Canada. Elle réside actuellement à Montréal, où elle s’implique auprès de divers organismes culturels.

Dazibao remercie les artistes et la Cinémathèque québécoise de leur généreuse collaboration ainsi que ses membres pour leur soutien.

Dazibao reçoit l’appui financier du Conseil des Arts du Canada, du Conseil des arts et des lettres du Québec et du Conseil des arts de Montréal. Dazibao est membre du Regroupement des centres d’artistes autogérés du Québec.




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