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  • © Bernadette Corporation, Hell Frozen Over (2000). Avec la collaboration de Electronic Arts Intermix. Photo : Sara A. Tremblay

    © Bernadette Corporation, Hell Frozen Over (2000). Avec la collaboration de Electronic Arts Intermix. Photo : Sara A. Tremblay

  • © Kevin Rodgers, The Free Dependent (2014) et In Reverence, In Friendship, In Love (2014). Photo : Sara A. Tremblay

    © Kevin Rodgers, The Free Dependent (2014) et In Reverence, In Friendship, In Love (2014). Photo : Sara A. Tremblay

  • © D'un discours qui ne serait pas du semblant/ Actors, Networks, Theories (2014). Vue de l'exposition. Photo : Sara A. Tremblay

    © D’un discours qui ne serait pas du semblant/ Actors, Networks, Theories (2014). Vue de l’exposition. Photo : Sara A. Tremblay

  • © Jason Simon, In and Around the Ohio Pen (2014) et Collection: Materials of Chris Marker (2012).  Photo : Sara A. Tremblay

    © Jason Simon, In and Around the Ohio Pen (2014) et Collection: Materials of Chris Marker (2012). Photo : Sara A. Tremblay

  • © D'un discours qui ne serait pas du semblant/ Actors, Networks, Theories (2014). Vue de l'exposition. Photo : Sara A. Tremblay

    © D’un discours qui ne serait pas du semblant/ Actors, Networks, Theories (2014). Vue de l’exposition. Photo : Sara A. Tremblay


D'un discours qui ne serait pas du semblant /Actors, networks, theories. Volet II


Sophie Bélair Clément, Bernadette Corporation, Lyn Blumenthal & Kate Horsfield, Gregg Bordowitz, Philippe Hamelin, Steve Lyons, Chris Marker, My Barbarian, Jeff Preiss, R. H. Quaytman, Kevin Rodgers et Jason Simon

L’exposition est présentée du 25 septembre au 22 novembre 2014 | Vernissage le 25 septembre à 19 h

La galerie est ouverte du mardi au samedi, de midi à 17 h

Commissaire : Vincent Bonin

Un projet réalisé en collaboration avec la Galerie Leonard et Bina Ellen

Un intervalle se pose toujours entre la publication initiale d’un texte dans une langue dite « originale » et sa traduction, ou entre le moment de l’exposition inaugurale d’une œuvre et les occurrences de ses présentations subséquentes. Dans ce projet décliné en deux volets, d’abord à la galerie Leonard et Bina Ellen de l’Université Concordia et ensuite à Dazibao, le commissaire Vincent Bonin se penche sur cette réception différée des théories et des propositions artistiques lorsqu’elles transitent d’un contexte vers un autre. Une portion du premier volet abordait l’assimilation d’ouvrages de philosophes français au sein des milieux anglophones des arts visuels depuis la fin des années 1970 jusqu’à aujourd’hui. Bonin esquissait cette trajectoire d’une façon indicielle, en évoquant le réseau d’institutions et de communautés affinitaires qui ont intercepté ces textes et les ont recyclés. Dans le deuxième volet, ce récit des imports nord-américains de la « French Theory » s’insinue autrement. Bonin met l’emphase sur la manière dont les artistes, les critiques, les théoriciens et les commissaires greffent également de l’affect dans la transmission du discours et des références. Sans interrompre les liens de pouvoir entre les membres de ces groupes, la collaboration devient un moyen de pérenniser le concept d’autonomie face au champ hétéronome de l’art. Le premier volet faisait s’enchaîner des micro-expositions grâce à l’enfilade de pièces contiguës de la galerie Leonard et Bina Ellen. Cette fois, la mise en espace table sur l’ouverture de l’aire de présentation de Dazibao afin de rendre encore plus perceptibles les liens déjà présents entre les œuvres et les énoncés des participants.


Vincent Bonin est auteur et commissaire indépendant. Outre ses recherches sur les pratiques d’art conceptuel des années 1960 et 1970, Bonin s’intéresse à la signification sociale des archives et au renouvellement de la forme documentaire dans le domaine de l’art contemporain.

Dazibao remercie le commissaire, les artistes et la galerie Leonard et Bina Ellen de leur généreuse collaboration ainsi que ses membres pour leur soutien.




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