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  • © Steve Bates, For Me the Noise of Time is Not Sad (2011)

    © Steve Bates, For Me the Noise of Time is Not Sad (2011)

  • Steve Bates, For Me the Noise of Time is Not Sad (2011-2012). Vue de l'exposition. Photo : Guy L'Heureux

    Steve Bates, For Me the Noise of Time is Not Sad (2011-2012). Vue de l’exposition. Photo : Guy L’Heureux

  • Steve Bates, For Me the Noise of Time is Not Sad (2011-2012). Vue de l'exposition. Photo : Guy L'Heureux

    Steve Bates, For Me the Noise of Time is Not Sad (2011-2012). Vue de l’exposition. Photo : Guy L’Heureux

  • Steve Bates, For Me the Noise of Time is Not Sad (2011-2012). Vue de l'exposition. Photo : Guy L'Heureux

    Steve Bates, For Me the Noise of Time is Not Sad (2011-2012). Vue de l’exposition. Photo : Guy L’Heureux

  • Steve Bates, For Me the Noise of Time is Not Sad (2011-2012). Vue de l'exposition. Photo : Guy L'Heureux

    Steve Bates, For Me the Noise of Time is Not Sad (2011-2012). Vue de l’exposition. Photo : Guy L’Heureux


For Me the Noise of Time is Not Sad


Steve Bates (Montréal)


10 novembre au 22 janvier 2012

Vernissage le samedi 12 novembre, de 13 h à 17 h, en présence de l’artiste

Maison de la culture Notre-Dame-de-Grâce
3755, rue Botrel, Montréal (Québec), métro Villa-Maria
514 872-2157

Lorsque Dazibao et PRIM se sont associés pour offrir une résidence conjointe de production-diffusion, l’un des buts visés était de confronter l’image à des pratiques issues d’autres champs, entre autres le son. Le développement des pratiques vidéographiques et filmiques doit beaucoup au refus de nombreux artistes de subordonner le son à l’image et de réduire le rôle de ce dernier à celui de simple accessoire.

For me the noise of Time is not sad utilise l’espace de la galerie avant tout comme un espace acoustique. Des images extrêmement fugaces (1/8, 1/16 de seconde) d’un long voyage en voiture pour aller chercher à l’autre bout du continent un grand-père atteint d’Alzheimer sont projetées de temps à autre tandis que l’espace sonore est occupé par le son distendu d’un obturateur, mécanisme qui autrefois enregistrait l’image en faisant clac, laissant par là entendre « le bruit du temps ». L’espace de la galerie est utilisé de façon presque dichotomique : le son requiert une écoute patiente, voire contemplative, alors que l’image, qui dure aussi peu que le temps qu’il a fallu pour la capter, est si fugitive, quasi silencieuse, qu’elle est au mieux entrevue, quels que soient les efforts – ou le désir – du spectateur.

Une seconde œuvre intitulée Roadmovie repasse des images d’une route de campagne la nuit où, à travers une bande sonore très riche, se déploie une histoire faite de souvenirs vrais et de souvenirs imaginés.

Les deux œuvres occupent le temps et, de là, l’espace d’exposition. Pour le spectateur, ce sont les liens entre regard, écoute, temps réel, souvenirs, artéfacts et un mécanisme archaïque – l’obturateur – que les œuvres de Steve Bates rendent sensibles.

Cette exposition est présentée en collaboration avec la maison de la culture Notre-Dame-de-Grâce.

MAR-MER : 13 h à 19 h
JEU-VEN : 13 h à 18 h
SAM-DIM : 13 h à 17 h


Artiste, musicien et à l’occasion commissaire, Steve Bates détient une maîtrise en arts visuels de l’Université Concordia. Lauréat de nombreux prix et bourses, il a été durant six ans coordonnateur du son à Hexagram. Œuvrant quelque part entre des technologies de pointe et des techniques obsolètes, l’artiste utilise le matériau sonore pour mettre au jour les particularités de l’espace. Par le son, il mesure, ploie, ignore ou étire le temps, cherchant ainsi à moduler pour le spectateur l’expérience du lieu. Ses œuvres et performances ont été diffusées ici comme à l’étranger. Il participe en ce moment à la Triennale québécoise (Musée d’art contemporain de Montréal) et travaille, en collaboration avec Douglas Moffat, à la réalisation d’une œuvre d’art public sonore pour la ville de Toronto. L’étiquette
« Oral » a lancé en juin dernier son second disque, The Wrong Echo. L’artiste remercie Michaela Grill, Thomas Kneubühler, Douglas Moffat, John K. Samson, Marc-Alexandre Reinhart, Jake Moore, Raymonde April et la Fondation de la famille Claudine et Stephen Bronfman pour leur soutien.

La bourse de production-diffusion PRIM-Dazibao est remise chaque année à un artiste dont le travail, tout en soulevant des problématiques propres aux pratiques de l’image, n’a crainte de confronter celle-ci à l’audio, la vidéo ou le traitement numérique. Après Chih-Chien Wang (2005), Romeo Gongora (2006), Charles Stankievech (2007), Sophie Bélair Clément (2008), Benny Nemerofsky-Ramsay (2009), Michel Campeau (2010) et Frédéric Lavoie (2010), Steve Bates est le huitième récipiendaire de ce prix.

Dazibao remercie l’artiste, PRIM et la maison de la culture Notre-Dame-de-Grâce de leur généreuse collaboration ainsi que ses membres pour leur soutien.




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